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  • Milton ARRIETA-LÓPEZ

Le CLIPSAS à la croisée des chemins : résilience et démocratie face à l'adversité

Dernière mise à jour : 10 juin






La récente élection de Louis Daly à la présidence du CLIPSAS a suscité la controverse et le débat au sein de la communauté maçonnique internationale. Au milieu des questions et des doutes sur la légitimité du processus électoral, il est essentiel d'analyser les événements avec objectivité et un esprit de bonne foi. Dans cette chronique, nous explorerons la nature des allégations, la validité des règlements du CLIPSAS et la signification des résultats des élections.


En outre, nous aborderons l'histoire de l'organisation et sa résilience face aux défis passés, et nous réfléchirons enfin à l'avenir de la franc-maçonnerie dans un contexte mondial.


En examinant les réactions à l'élection du Frère Daly, il est important de distinguer s'il y a immaturité de la part du groupe perdant ou mauvaise foi en cherchant à délégitimer le processus électoral. Dans la franc-maçonnerie, nous attendons de nos frères qu'ils agissent toujours avec intégrité et honnêteté, en acceptant les résultats comme le reflet de la volonté collective.


À l'ère numérique, les informations circulent rapidement et souvent sans examen approfondi.


Nous avons vu comment les médias maçonniques ont publié des doutes sur la légitimité des élections du CLIPSAS, fondés sur l'absence de second tour, appuyés par les allégations de l'une des partis. Cependant, il est crucial de rappeler que les règlements du CLIPSAS ne requièrent qu'une majorité simple, c'est-à-dire la moitié plus une des voix présentes et représentées.


Insister sur un second tour, alors qu'il n'est pas prévu par le règlement, soulève une question fondamentale : qu'est-ce qui est vraiment démocratique ?


La réponse réside dans le respect du contrat social de l'organisation. La démocratie au sein du CLIPSAS ne se mesure pas au nombre de tours d';élections, mais au respect des règles établies.


La demande d';un second tour, défendue comme moralement supérieure, peut être interprétée comme une tentative d'imposer par la force une position minoritaire.


Cela contrevient aux principes maçonniques de respect et de tolérance, transformant les Frères en quelque chose qui s'apparente plus à des hooligans qu'à des francs-maçons.


Avec 35 % des voix parmi six candidats, Daly a non seulement gagné légitimement, mais aussi avec une majorité significative. Son élection doit être considérée comme une expression claire de la confiance d'une partie importante des membres du CLIPSAS.


L'histoire du CLIPSAS montre que les menaces de retrait de la part d'obédiences comptant un grand nombre de membres ne sont pas nouvelles.


Dans les années 1990, des obédiences ayant un grand nombre de membres ont quitté le CLIPSAS, mais l'organisation a non seulement survécu, mais s'est renforcée, ce qui explique que ces mêmes obédiences soient revenues dans la deuxième décennie du 21e siècle. Cela démontre la résilience du CLIPSAS et sa capacité à s'adapter et à se développer sur quatre continents malgré les difficultés.


Un article récent sur le blog maçonnique Hiram.be augure d'un avenir sombre pour le CLIPSAS, évoquant la possibilité de départs d'obédiences comme la Grande Loge Féminine de France.


Cependant, il est important de rappeler que le CLIPSAS a surmonté des crises similaires par le

passé et a poursuivi sa mission avec succès. La Grande Loge ANI du Canada, dont le représentant s'est présenté aux récentes élections, pourrait être considérée comme une micro- obédience, avec seulement sept loges, mais a reçu le soutien d'obédiences françaises importantes en nombre de membres.


Cette situation soulève la question de savoir si ces grandes obédiences cherchent à influencer les structures du CLIPSAS à leurs propres fins, plutôt que de promouvoir les valeurs universelles de la franc-maçonnerie.


Daly a fait preuve d'une gestion exécutive exceptionnelle au sein du CLIPSAS, en particulier à l'ECOSOC et dans le soutien du droit humain à la paix. Son leadership a été crucial pour l'avancement des projets humanitaires et sociaux, reflétant les valeurs les plus élevées de la franc-maçonnerie.


Si personne ne peut remettre en cause l'intégrité de Daly, il est possible que des discriminations plus subtiles et pernicieuses soient en jeu. Personnellement, j'aimerais voir une plus grande représentation des Amériques, de l'Afrique et de l'Asie dans les postes de direction du CLIPSAS.


La diversité géographique est essentielle pour refléter véritablement les valeurs de notre fraternité.

On ne peut nier l'influence et la représentativité d'obédiences telles que le Grand Orient de France. Son histoire et son impact sur la franc-maçonnerie sont indéniables, car c'est une belle obédience

et sa grandeur ne tient pas au nombre de ses membres, majestueux si l'on considère sa quasi annihilation pendant la Seconde Guerre mondiale. La contribution du Grand Orient de France à

la franc-maçonnerie et son impact sur la sphère sociale et politique en France, ainsi que son

influence sur la régularité maçonnique elle-même, sont des éléments qui renforcent sa légende.

Cependant, l'histoire montre que le CLIPSAS a su prospérer sans l'implication d'obédiences aussi

influentes.


Dans les années 1990, lorsque de nombreuses obédiences ont quitté le CLIPSAS, beaucoup pensaient que l'organisation ne pourrait pas se maintenir. Mais non seulement elle a survécu, mais elle s'est renforcée, faisant preuve d'une résilience remarquable et d'une capacité d'adaptation qui réaffirme sa mission et ses principes fondateurs. Les statistiques et l'histoire confirment que, bien que la nécessité puisse déterminer la continuité de certaines relations, la solidarité est la véritable essence qui unit les francs-maçons.


Le CLIPSAS a réussi à survivre sans la présence du Grand Orient de France et a continué à former des alliances sur quatre continents, prouvant qu'aucune obédience n'est indispensable à son succès. La solidarité maçonnique implique une coopération et des efforts communs, où chaque obédience, petite ou grande, est également représentative et précieuse. Tout comme la France, l'Allemagne ou le Royaume-Uni ne devraient pas être moins représentatifs que la Chine ou l'Inde sur la scène internationale, même si ces deux derniers États abritent plus de deux milliards de citoyens, chaque obédience au sein du CLIPSAS devrait avoir une voix et un vote égaux, représentant la dignité de ses membres.


Si les obédiences ayant le plus grand nombre de membres et de ressources souhaitent exercer un

contrôle absolu sur le CLIPSAS, sur la base de leur pouvoir et de leur influence, cela reviendrait

à établir un « Conseil de sécurité » au sein de l'organisation, ce qui serait profondément antidémocratique. La concentration du pouvoir dans un petit groupe va à l'encontre des principes

fondamentaux de la franc-maçonnerie libérale. La véritable force de la franc-maçonnerie réside dans sa diversité et le respect mutuel entre toutes les obédiences, indépendamment de leur taille

ou de leur influence.


Il est important de considérer que l'adhésion au CLIPSAS représente une charge financière plus

importante pour les petites obédiences par rapport aux plus grandes. Le calcul au prorata de la valeur de l'adhésion par le nombre de membres est plus coûteux pour les petites obédiences, de sorte qu'il n'est pas juste que les grandes obédiences, sur la base de leur seule contribution financière, aient le contrôle de l'organisation.


Par conséquent, la pureté de la franc-maçonnerie reste intacte tant que le cœur de ses initiés s'accorde aux principes de solidarité et de fraternité. Le CLIPSAS a démontré sa capacité à s'adapter et à surmonter les défis, et son avenir dépend de la cohésion et de l'engagement de tous ses membres, petits et grands. En fin de compte, la franc-maçonnerie doit rester fidèle à ses idéaux en veillant à ce que tous les membres, quelle que soit leur obédience, se sentent valorisés et représentés.


Milton ARRIETA-LÓPEZ


 


CLIPSAS en la Encrucijada: Resiliencia y Democracia Frente a la Adversidad


La reciente elección de Louis Daly como presidente de CLIPSAS ha suscitado controversia y

debate en la comunidad masónica internacional. En medio de cuestionamientos y dudas sobre la

legitimidad del proceso electoral, es esencial analizar los eventos con objetividad y un espíritu de

buena fe. En esta columna, exploraremos la naturaleza de las acusaciones, la validez de los

reglamentos de CLIPSAS y el significado de los resultados electorales. Además, abordaremos la

historia de la organización y su resiliencia ante desafíos pasados, para finalmente reflexionar

sobre el futuro de la masonería en un contexto global.


Al observar las reacciones tras la elección de Daly, es importante distinguir si existe inmadurez

por parte del grupo perdedor, o si por el contrario existe mala fe en búsqueda de deslegitimar el

proceso electoral. En la masonería, esperamos que nuestros hermanos actúen siempre con

integridad y honestidad, aceptando los resultados como un reflejo de la voluntad colectiva.

En la era digital, la información circula rápidamente y a menudo sin el debido escrutinio. Hemos

visto cómo medios de prensa masónica han publicado dudas sobre la legitimidad de las

elecciones de CLIPSAS, basándose en la ausencia de una segunda vuelta y en los alegatos de una

de las partes. Sin embargo, es crucial recordar que los reglamentos de CLIPSAS solo requieren

una mayoría simple, es decir, la mitad más uno de los votos presentes y representados.

Insistir en una segunda vuelta, cuando no está prevista en los reglamentos, plantea una pregunta

fundamental: ¿Qué es lo verdaderamente democrático? La respuesta reside en respetar el

contrato social de la organización. La democracia en CLIPSAS no se mide por la cantidad de

vueltas electorales, sino por la adhesión a sus reglas establecidas.


La demanda de una segunda vuelta, defendida como moralmente superior, puede interpretarse

como un intento de imponer por la fuerza una postura minoritaria. Esto contraviene los

principios masónicos de respeto y tolerancia, transformando a los hermanos en algo más

parecido a hooligans que a masones.


Con un 35% de los votos entre seis candidatos, Daly no solo ganó legítimamente sino con una

mayoría significativa. Su elección debe ser vista como una expresión clara de confianza de una

parte importante de la membresía de CLIPSAS.


La historia de CLIPSAS muestra que las amenazas de retiro de obediencias con gran número de

miembros no son nuevas. En los años 90, obediencias con gran membresía abandonaron

CLIPSAS, pero la organización no solo sobrevivió, sino que se fortaleció, por ello esas mismas

obediencias volvieron en la segunda década del siglo XXI. Esto demuestra la resiliencia de

CLIPSAS y su capacidad para adaptarse y crecer en cuatro continentes pesar de los desafíos.

Un artículo reciente de la revista Hiram.be augura un futuro sombrío para CLIPSAS,

mencionando la posibilidad de salidas de obediencias numerosas en membresía como la Grande

Loge Féminine de France. Sin embargo, es importante recordar que CLIPSAS ha superado crisis

similares en el pasado y ha continuado su misión con éxito. La Grande Loge ANI du Canada,

cuyo representante se presentó para las recientes elecciones, podría considerarse una micro-

obediencia, con solo siete logias, pero ha recibido el apoyo de obediencias numerosas francesas.

Esta situación plantea la pregunta de si estas grandes obediencias buscan influir en estructuras de

CLIPSAS para sus propios fines, en lugar de promover los valores universales de la masonería.

Daly ha demostrado una gestión ejecutiva destacada en CLIPSAS, especialmente en el ECOSOC

y en el apoyo al Derecho Humano a la Paz. Su liderazgo ha sido crucial para el avance de

proyectos humanitarios y sociales, reflejando los valores más altos de la masonería.

Aunque nadie puede cuestionar la integridad de Daly, es posible que existan discriminaciones

más sutiles y perniciosas en juego. En lo personal, me gustaría ver más representaciones de

América, África y Asia en los puestos de liderazgo de CLIPSAS. La diversidad geográfica es

esencial para reflejar verdaderamente los valores de nuestra fraternidad.


No se puede negar la influencia y la majestuosidad de obediencias como el Gran Oriente de

Francia. Su historia y su impacto en la masonería son innegables, pues es una obediencia tan

hermosa que su grandeza no deviene del número de sus miembros, que son majestuosos

considerando su casi aniquilación durante la Segunda Guerra Mundial. La contribución del Gran

Oriente de Francia a la masonería y su repercusión en el ámbito social y político en Francia, así

como su influencia en la misma Regularidad Masónica, son elementos que realzan su leyenda.


Sin embargo, la historia nos muestra que CLIPSAS ha podido prosperar sin la participación de

obediencias tan influyentes. En los años 90, cuando obediencias numerosas abandonaron

CLIPSAS, muchos pensaron que la organización no podría sostenerse. Pero no solo sobrevivió,

sino que se hizo más fuerte, demostrando una resiliencia notable y una capacidad de adaptación

que reafirma su misión y principios fundacionales. La estadística y la historia confirman que,

aunque la necesidad pueda determinar la continuidad de ciertas relaciones, la solidaridad es la

verdadera esencia que une a los masones.


CLIPSAS ha logrado subsistir sin la presencia del Gran Oriente de Francia y ha continuado

formando alianzas en cuatro continentes, demostrando que ninguna obediencia es indispensable

para su éxito. La solidaridad masónica implica cooperación y suma de esfuerzos, donde cada

obediencia, grande o pequeña, es igualmente representativa y valiosa. Así como Francia,

Alemania o el Reino Unido no deben ser menos representativas que China o India en el ámbito

internacional, a pesar de que estos dos últimos Estados congregan a más de dos mil millones de

ciudadanos, cada obediencia dentro de CLIPSAS debe tener una voz y voto igualitario,

representando la dignidad de sus miembros.


Si las obediencias de mayor tamaño y recursos desean un control absoluto sobre CLIPSAS,

basándose en su poder e influencia, equivaldría a establecer un "Consejo de Seguridad" dentro de

la organización, lo que sería profundamente antidemocrático. Concentrar el poder en un pequeño

grupo va en contra de los principios fundamentales de la masonería liberal. La verdadera

fortaleza de la masonería reside en su diversidad y en el respeto mutuo entre todas las

obediencias, sin importar su tamaño o influencia.


Es importante considerar que la afiliación a CLIPSAS representa una carga financiera mayor

para las obediencias pequeñas en comparación con las grandes. La prorrata del valor de la

afiliación entre el número de miembros resulta más costosa para las obediencias pequeñas, por lo

que no es justo que las obediencias de mayor tamaño, basándose exclusivamente en su aporte

económico, tengan el control de la organización.


Por tanto, la pureza de la masonería permanece intacta siempre que los corazones de sus

iniciados se sientan sintonizados con los principios de solidaridad y fraternidad. CLIPSAS ha

demostrado su capacidad para adaptarse y superar desafíos, y su futuro depende de la cohesión y

el compromiso de todos sus miembros, grandes y pequeños. En última instancia, la masonería

debe mantenerse fiel a sus ideales asegurando que todos los miembros, independientemente de su

obediencia, se sientan valorados y representados.









Milton ARRIETA-LOPEZ




 



CLIPSAS at the Crossroads: Resilience and Democracy in the Face of Adversity


The recent election of Louis Daly as president of CLIPSAS has raised controversy and debate in

the international Masonic community. Amidst questions and doubts about the legitimacy of the

electoral process, it is essential to analyze the events with objectivity and a spirit of good faith. In

this column, we will explore the nature of the accusations, the validity of the CLIPSAS

regulations and the meaning of the election results. In addition, we will address the history of the

organization and its resilience in the face of past challenges, and finally reflect on the future of

Freemasonry in a global context.


In observing the reactions following Daly's election, it is important to distinguish whether there

is immaturity on the part of the losing group, or if on the contrary there is bad faith in seeking to

delegitimize the electoral process. In Freemasonry, we expect our brethren to always act with

integrity and honesty, accepting the results as a reflection of the collective will.


In the digital age, information circulates quickly and often without due scrutiny. We have seen

how Masonic media have published doubts about the legitimacy of the CLIPSAS elections,

based on the absence of a second round supported by the allegations of one of the parties.

However, it is crucial to remember that the CLIPSAS regulations only require a simple majority,

i.e., half plus one of the votes present and represented.


Insisting on a second round, when it is not provided for in the regulations, raises a fundamental

question: What is truly democratic? The answer lies in respecting the social contract of the

organization. Democracy in CLIPSAS is not measured by the number of electoral rounds, but by

adherence to its established rules.


The demand for a second round, defended as morally superior, can be interpreted as an attempt

to impose by force a minority position. This contravenes Masonic principles of respect and

tolerance, transforming the brethren into something more akin to hooligans than Masons.

With 35% of the vote among six candidates, Daly not only won legitimately but with a

significant majority. His election should be seen as a clear expression of confidence from a

significant portion of the CLIPSAS membership.


The history of CLIPSAS shows that threats of withdrawal from obediences with large numbers

of members are not new. In the 1990s, obediences with large membership left CLIPSAS, but the

organization not only survived, but grew stronger, so those same obediences returned in the

second decade of the 21st century. This demonstrates the resilience of CLIPSAS and its ability to

adapt and grow in four continents despite the challenges.


A recent article on the Masonic blog Hiram.be augurs a bleak future for CLIPSAS, mentioning

the possibility of departures of numerous obediences in membership such as the Grande Loge

Féminine de France. However, it is important to remember that CLIPSAS has overcome similar

crises in the past and has continued its mission successfully. The Grande Loge ANI du Canada,

whose representative ran for the recent elections, could be considered a micro-obedience, with

only seven lodges, but has received the support of large membership French obediences. This

situation raises the question of whether these large obediences seek to influence CLIPSAS

structures for their own purposes, rather than to promote the universal values of Freemasonry.


Daly has demonstrated outstanding executive management in CLIPSAS, especially in ECOSOC

and in support of the Human Right to Peace. His leadership has been crucial to the advancement

of humanitarian and social projects, reflecting the highest values of Freemasonry.


While no one can question Daly's integrity, there may be more subtle and pernicious

discriminations at play. Personally, I would like to see more representation from the Americas,

Africa and Asia in CLIPSAS leadership positions. Geographic diversity is essential to truly

reflect the values of our fraternity.


There is no denying the influence and majesty of obediences such as the Grand Orient of France.

Its history and its impact on Freemasonry are undeniable, for it is such a beautiful obedience that

its greatness does not stem from the number of its members, which are majestic considering its

near annihilation during World War II. The contribution of the Grand Orient of France to

Freemasonry and its impact on the social and political sphere in France, as well as its influence

on the Masonic Regularity itself, are elements that enhance its legend.


However, history shows us that CLIPSAS has been able to prosper without the participation of

such influential obediences. In the 1990s, when numerous obediences left CLIPSAS, many

thought that the organization could not sustain itself. But it not only survived, it grew stronger,

demonstrating remarkable resilience and an ability to adapt that reaffirms its mission and

founding principles. Statistics and history confirm that, although necessity may determine the

continuity of certain relationships, solidarity is the true essence that unites Masons.


CLIPSAS has managed to survive without the presence of the Grand Orient of France and has

continued to form alliances on four continents, demonstrating that no obedience is indispensable

to its success. Masonic solidarity implies cooperation and joint efforts, where each obedience,

large or small, is equally representative and valuable. Just as France, Germany or the United

Kingdom should not be less representative than China or India in the international arena, despite

the fact that these last two States congregate more than two billion citizens, each obedience

within CLIPSAS should have an equal voice and vote, representing the dignity of its members.


If the obediences of greater size and resources desire absolute control over CLIPSAS, based on

their power and influence, it would be tantamount to establishing a “Security Council” within the

organization, which would be profoundly undemocratic. Concentrating power in a small group

goes against the fundamental principles of liberal Freemasonry. The true strength of

Freemasonry lies in its diversity and mutual respect among all obediences, regardless of their

size or influence.


It is important to consider that membership in CLIPSAS represents a greater financial burden for

smaller obediences compared to larger ones. The proration of the value of membership among


the number of members is more costly for small obediences, so it is not fair that larger

obediences, based solely on their economic contribution, have control of the organization.

Therefore, the purity of Freemasonry remains intact as long as the hearts of its initiates are

attuned to the principles of solidarity and fraternity. CLIPSAS has demonstrated its ability to

adapt and overcome challenges, and its future depends on the cohesion and commitment of all its

members, large and small. Ultimately, Freemasonry must remain true to its ideals by ensuring

that all members, regardless of their obedience, feel valued and represented.









Milton ARRIETA-LOPEZ

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