Jean-Luc Vidal
LES LOGES DE SAINT JEAN
A la naissance de la Franc Maçonnerie moderne en Angleterre en 1717, il était d'usage de choisir un saint comme parrain ou patron pour assurer l'existence de la nouvelle organisation. Elle choisira naturellement Saint Jean qu'elle continue au XXI -ème siècle de fêter car ce fut le jour de la Saint Jean que 4 loges londoniennes constituèrent la première Grande Loge, le 24 juin 1717 (en fait trois jours après le 21 juin, jour du solstice).
En 1813 elle deviendra la Grande Loge Unie d’Angleterre, véritable Vatican de la Maçonnerie régulière qui attribue à une seule obédience par pays la « régularité maçonnique », d’où la scission entre la maçonnerie régulière et la maçonnerie sociétale, les obédiences comme le GODF ne peuvent pas avoir de relations avec les obédiences dites régulières.
Mais en réalité la Franc-maçonnerie fête deux saints Jean : Jean le Baptiste et Jean l'Évangéliste : pourquoi ? L'histoire nous plonge aux sources de la maçonnerie.
Si les francs-maçons fêtent deux Saint Jean, la réponse à une telle question doit d’abord porter sur la définition et la signification symbolique des solstices et des cérémonies auxquelles l’arrivée de ces deux événements annuels donnaient lieu autrefois.
Elle concerne également le choix historique, par l’Église chrétienne, des deux saints Jean pour marquer symboliquement ces solstices ; elle doit enfin expliquer pourquoi les Francs-maçons actuels fêtent ces deux saints et, en même temps, l’arrivée des solstices.
Définition et signification symbolique des deux solstices
Le solstice du 24 juin marque le début de l’été ; celui du 27 décembre, le début de l’hiver – les équinoxes marquant le début des saisons du printemps et de l’automne dans nos régions tempérées. Cependant, le caractère symbolique des solstices ne coïncide pas avec le caractère général des saisons correspondantes.
En effet, le solstice d’hiver ouvre la phase ascendante du cycle annuel ; le solstice d’été en ouvre la phase descendante – d’où le symbolisme gréco-latin des portes solsticiales représentées par les deux faces de Janus, divinité romaine au double visage : l’une, celle d’un jeune homme (l’avenir, l’année qui commence) ; l’autre, celle d’un vieillard (le passé, l’année qui se termine).
Son image doit engager le Maçon à regarder en arrière en même temps qu’en avant ; pour préparer à l’humanité les voies du progrès, il faut tenir compte des leçons de l’histoire.
Par ailleurs, il est aisé de constater que c’est la porte hivernale qui introduit la phase lumineuse du cycle, et la porte estivale sa phase d’obscuration.
L’Église chrétienne et le culte des deux saints Jean
L’Église chrétienne a remplacé le culte romain de Janus par celui des deux saints Jean en choisissant ces personnages parce qu’ils ont le même nom, et en plaçant leurs fêtes aux dates des solstices.
Jean le Baptiste ouvre la porte estivale et annonce le cycle d’obscuration.
Jean l’Évangéliste ouvre la porte hivernale et annonce le cycle d’illumination : la Nativité à la fin du cycle estival et, un peu plus tard, durant cycle hivernal, la résurrection du Christ.
C’est pourquoi Jean l’Évangéliste rapporte lui-même dans son évangile les paroles du Baptiste : « Il faut que lui grandisse et que je décroisse ».
La naissance du Christ est ainsi placée arbitrairement le 25 décembre – alors que l’on a la preuve qu’il est né au printemps – afin de corroborer la prophétie du Baptiste : l’annonce de la venue du Christ, qui met un terme à l’Ancienne Alliance (l’Ancien Testament) et commence la Nouvelle.
Ce jour du 25 décembre était une date importante dans le culte de MITHRA et le culte romain de SOL INVICTUS, raison pour laquelle le christianisme naissant a « récupéré » cette date primordiale.
La symbolique maçonnique des deux Saint Jean
Il faut enfin regarder un autre point : Jean le Baptiste baptise les croyants dans l’eau ; on peut dire qu’il travaille « de ses mains », il est un « opératif », en Maçonnerie, Jean le Baptiste est l’Initiateur, celui qui, grâce à l’épreuve de l’eau, prépare le chemin vers la réalisation de la Beauté, de la Force et de la Sagesse.
Quant à lui, Jean l’Évangéliste écrit et fait un travail intellectuel, il est un « spéculatif », en Maçonnerie, Jean l’Evangéliste est l’Initié, le maitre maçon ayant assimilé l’enseignement maçonnique.
A eux deux, ils symbolisent le corps et l’esprit, la Maçonnerie opérative et la Maçonnerie spéculative, le Pavé mosaïque, mais aussi l’eau et le feu – l’eau (et la terre), évidemment, pour le Baptiste, et le feu (et l’air) pour l’Évangéliste.
Certaines obédiences conservent le terme de "Loge de Saint Jean" pour désigner leurs propres loges et signifier ainsi la continuité historique et symbolique avec les deux Jean de l'Evangile.
Enfin, les obédiences déistes ouvrent leurs travaux avec la bible ouverte sur l'Evangile de Jean posé sur le dénommé autel des serments où les nouveaux frères prêtent serment dès leur initiation.
Dans ces loges on invoque le GADLU ou Grand Architecte de L’Univers à l’ouverture des travaux.
Jean-Luc Vidal
COMPLEMENT :
En 2023, j’ai consulté les différents rituels sur le site du GODF, on ne trouve presque plus de référence aux « loges de Saint Jean » à l’exception du Rite Français Moderne Rétabli pour le tuilage des frères.
Extraits :
Le Vénérable Maître - Vénérable Passé Maître, d’où venez-vous ?
Le Passé Maître - De la Loge de Saint-Jean, Vénérable Maître.
VM - Que fait-on à la Loge de Saint-Jean ?
PM - On y élève des Temples à la Vertu et l’on y creuse des cachots pour les vices.
VM - Qu’en apportez-vous ?
PM - Salut, Prospérité et Bon Accueil à tous les Frères !
VM - Que venez-vous faire ici ?
PM - Vaincre mes passions, soumettre ma volonté à mes devoirs et faire de nouveaux progrès en Franc-Maçonnerie.
VM - Prenez place Vénérable Passé Maître mon Frère, et soyez le bienvenu au sein de cet atelier qui reçoit avec reconnaissance le concours de vos lumières.
Ceci apparait à la page 23 du livre de OSWALD WIRTH : « La Franc Maçonnerie rendue intelligible à ses adeptes – 1ere partie L’apprenti », qui traite des questions rituéliques à poser aux frères visiteurs.
Enfin dans le catéchisme (ou mémento) du RER ou Rite Ecossais Rectifié, un rite chrétien pratiqué par quelques loges au GODF, dans les instructions aux nouveaux frères, on cite les deux Saint Jean.
Extrait :
Comment s'appelle la Loge ?
La Loge de Saint-Jean et toutes les Loges portent le même nom.
Pourquoi ?
Pour rappeler symboliquement par référence à Jean le Baptiste, la tradition du Régime Écossais Rectifié.
Pourquoi les Maçons célèbrent-ils aussi la fête de Saint-Jean l’Évangéliste ?
Parce qu'il a réuni les ouvriers qui étaient dispersés.
Jean-Luc Vidal
LAS LOGIAS DE SAN JUAN
Con el nacimiento de la Francmasonería moderna en Inglaterra en 1717, era costumbre elegir un santo como padrino o patrón para asegurar la existencia de la nueva organización. Naturalmente, eligieron a San Juan, quien sigue siendo celebrado en el siglo XXI, ya que fue precisamente en el día de San Juan cuando cuatro logias londinenses constituyeron la primera Gran Logia, el 24 de junio de 1717 (en realidad, tres días después del 21 de junio, día del solsticio).
En 1813, se convertiría en la Gran Logia Unida de Inglaterra, verdadero Vaticano de la Masonería regular, que concede la "regularidad masónica" a una sola obediencia por país, lo que marcó la separación entre la masonería regular y la masonería social. Por esta razón, obediencias como el Gran Oriente de Francia (GODF) no pueden establecer relaciones con las obediencias llamadas regulares.
La celebración de los dos San Juan en la masonería
Sin embargo, en la realidad, la Francmasonería celebra a dos San Juan: Juan el Bautista y Juan el Evangelista. ¿Por qué? Para entenderlo, es necesario remontarse a las raíces históricas y simbólicas de la masonería.
El hecho de que los francmasones celebren a dos San Juan está relacionado, en primer lugar, con la definición y el significado simbólico de los solsticios y de las ceremonias que, antiguamente, se realizaban para conmemorar estos dos eventos anuales. También tiene que ver con la elección histórica de la Iglesia cristiana de asociar los dos solsticios con los dos San Juan y, finalmente, con la razón por la cual los francmasones modernos celebran tanto a estos santos como a los solsticios.
Definición y significado simbólico de los solsticios
El solsticio del 24 de junio marca el inicio del verano; el del 27 de diciembre, el inicio del invierno. Por su parte, los equinoccios señalan el comienzo de la primavera y el otoño en las regiones templadas. Sin embargo, el carácter simbólico de los solsticios no coincide necesariamente con el carácter general de las estaciones correspondientes.
De hecho, el solsticio de invierno marca el inicio de la fase ascendente del ciclo anual, mientras que el solsticio de verano da comienzo a la fase descendente. Por ello, en el simbolismo grecolatino, las puertas solsticiales están representadas por las dos caras de Jano, la divinidad romana de doble rostro: una cara de joven (el futuro, el año que comienza) y otra de anciano (el pasado, el año que termina).
Esta imagen invita al masón a mirar tanto hacia atrás como hacia adelante; para preparar las vías del progreso de la humanidad, es necesario aprender de las lecciones de la historia.
Además, es evidente que la puerta invernal introduce la fase luminosa del ciclo, mientras que la puerta estival inicia su fase de oscurecimiento.
La Iglesia cristiana y el culto a los dos San Juan
La Iglesia cristiana reemplazó el culto romano de Jano por el de los dos San Juan, eligiéndolos por su nombre común y situando sus festividades en las fechas de los solsticios.
Juan el Bautista abre la puerta estival y anuncia el ciclo de oscuridad.
Juan el Evangelista abre la puerta invernal y anuncia el ciclo de iluminación: la Natividad al final del ciclo estival y, un poco más tarde, durante el ciclo invernal, la Resurrección de Cristo.
Por esta razón, el propio Evangelista recoge en su evangelio las palabras del Bautista: «Es necesario que Él crezca y que yo disminuya».
El nacimiento de Cristo fue colocado arbitrariamente el 25 de diciembre, aunque hay pruebas de que ocurrió en primavera, para corroborar la profecía del Bautista, quien anunciaba la llegada de Cristo, cerrando así la Antigua Alianza (el Antiguo Testamento) y dando inicio a la Nueva Alianza.
Esa fecha del 25 de diciembre era importante en el culto a Mitra y en el culto romano del Sol Invictus, motivo por el cual el cristianismo naciente adoptó esta fecha primordial.
Simbolismo masónico de los dos San Juan
En el simbolismo masónico, Juan el Bautista bautiza en el agua; podríamos decir que trabaja “con sus manos” y representa al “operativo”. En la masonería, es el Iniciador, quien, a través de la prueba del agua, prepara el camino hacia la realización de la Belleza, la Fuerza y la Sabiduría.
Por su parte, Juan el Evangelista escribe y realiza un trabajo intelectual; es un “especulativo”. En la masonería, es el Iniciado, el maestro masón que ha asimilado las enseñanzas masónicas.
Juntos, simbolizan el cuerpo y el espíritu, la masonería operativa y la especulativa, el Pavimento Mosaico, pero también los elementos de agua y fuego: el agua (y la tierra) para el Bautista y el fuego (y el aire) para el Evangelista.
Algunas obediencias conservan el término "Logia de San Juan" para designar sus logias, indicando así la continuidad histórica y simbólica con los dos Juan del Evangelio. Finalmente, las obediencias deístas abren sus trabajos con la Biblia abierta en el Evangelio de San Juan, colocada sobre el llamado altar de los juramentos, donde los nuevos hermanos prestan juramento durante su iniciación. En estas logias, se invoca al GADU o Gran Arquitecto del Universo al inicio de los trabajos.
Complemento
En 2023, consulté los diferentes rituales en el sitio del GODF, y casi no se encuentran referencias a las “logias de San Juan”, salvo en el Rito Francés Moderno Restablecido para la "tuilación" de los hermanos.
Extracto:
● Venerable Maestro (VM): Venerable Pasado Maestro, ¿de dónde venís?
● Pasado Maestro (PM): De la Logia de San Juan, Venerable Maestro.
● VM: ¿Qué se hace en la Logia de San Juan?
● PM: Se edifican templos a la Virtud y se cavan calabozos para los vicios.
● VM: ¿Qué traéis de allí?
● PM: ¡Salud, Prosperidad y Buen Acogimiento para todos los Hermanos!
● VM: ¿Qué venís a hacer aquí?
● PM: Vencer mis pasiones, someter mi voluntad a mis deberes y hacer nuevos progresos en la Francmasonería.
● VM: Tomad asiento, Venerable Pasado Maestro, mi Hermano, y sed bienvenido a este taller que recibe con gratitud el concurso de vuestras luces.
Esto aparece en la página 23 del libro de Oswald Wirth: “La Francmasonería hecha inteligible para sus adeptos – Primera parte: El aprendiz”, donde se abordan las preguntas ritualísticas a los hermanos visitantes.
Finalmente, en el catecismo (o memento) del Rito Escocés Rectificado (RER), un rito cristiano practicado por algunas logias del GODF, en las instrucciones a los nuevos hermanos también se menciona a los dos San Juan.
Extracto:
● ¿Cómo se llama la Logia?
La Logia de San Juan, y todas las logias llevan este mismo nombre.
● ¿Por qué?
Para recordar simbólicamente, con referencia a Juan el Bautista, la tradición del Régimen Escocés Rectificado.
● ¿Por qué los masones también celebran la festividad de San Juan el Evangelista?
Porque él reunió a los obreros que estaban dispersos.
Jean-Luc Vidal
THE LODGES OF SAINT JOHN
At the birth of modern Freemasonry in England in 1717, it was customary to choose a saint as a sponsor or patron to ensure the legitimacy of the new organization. Naturally, Saint John was chosen and continues to be celebrated in the 21st century, as it was on Saint John’s Day that four London lodges constituted the first Grand Lodge on June 24, 1717 (in fact, three days after June 21, the day of the solstice).
In 1813, it became the United Grand Lodge of England, the true “Vatican” of regular Freemasonry, which grants “Masonic regularity” to a single obedience per country. This marked the division between regular Freemasonry and societal Freemasonry, with obediences such as the Grand Orient of France (GODF) being unable to establish relations with so-called regular obediences.
The Celebration of the Two Saints John in Freemasonry
However, Freemasonry actually celebrates two Saints John: John the Baptist and John the Evangelist. Why? To answer this question, we must delve into the historical and symbolic origins of Freemasonry.
The celebration of two Saints John by Freemasons is first linked to the definition and symbolic meaning of the solstices and the ceremonies that, in ancient times, were associated with these two annual events. It is also tied to the historical choice of the Christian Church to symbolically align the two solstices with the two Saints John. Lastly, we must consider why modern Freemasons celebrate these two saints alongside the arrival of the solstices.
Definition and Symbolic Meaning of the Two Solstices
The solstice on June 24 marks the beginning of summer, while the one on December 27 marks the beginning of winter. The equinoxes, in turn, signal the start of spring and autumn in temperate regions. However, the symbolic character of the solstices does not necessarily align with the general characteristics of the corresponding seasons.
Indeed, the winter solstice marks the ascending phase of the annual cycle, while the summer solstice initiates the descending phase. This is reflected in the Greco-Latin symbolism of the solstitial gates represented by the two faces of Janus, the Roman deity with a double visage: one, a young man (the future, the year that begins), and the other, an old man (the past, the year that ends).
This image encourages the Mason to look both backward and forward; to prepare the ways of progress for humanity, one must consider the lessons of history.
It is also worth noting that the winter gate introduces the luminous phase of the cycle, while the summer gate leads to its phase of obscurity.
The Christian Church and the Cult of the Two Saints John
The Christian Church replaced the Roman cult of Janus with that of the two Saints John, choosing these figures because of their shared name and situating their feasts on the solstice dates.
John the Baptist opens the summer gate and heralds the cycle of obscurity.
John the Evangelist opens the winter gate and announces the cycle of illumination: the Nativity at the end of the summer cycle and, later, during the winter cycle, the Resurrection of Christ.
This is why the Evangelist himself records the Baptist’s words in his gospel: “He must increase, but I must decrease.”
The birth of Christ was thus arbitrarily set on December 25—though evidence suggests He was born in the spring—to align with the Baptist’s prophecy: the announcement of Christ’s coming, which concludes the Old Covenant (the Old Testament) and initiates the New Covenant.
This date, December 25, held great significance in the Mithraic cult and the Roman cult of Sol Invictus, which is why early Christianity appropriated this pivotal date.
The Masonic Symbolism of the Two Saints John
Another key point is the distinction between the two Saints John within Masonic symbolism. John the Baptist baptizes believers in water; it can be said that he works “with his hands” and is an “operative.” In Masonry, John the Baptist is the Initiator, who, through the trial of water, prepares the way for the realization of Beauty, Strength, and Wisdom.
John the Evangelist, on the other hand, writes and engages in intellectual work; he is a “speculative.” In Masonry, John the Evangelist is the Initiate, the Master Mason who has internalized Masonic teachings.
Together, they symbolize body and spirit, Operative Masonry and Speculative Masonry, the Mosaic Pavement, as well as water and fire—the water (and earth) for the Baptist, and the fire (and air) for the Evangelist.
Some obediences retain the term "Lodge of Saint John" to designate their lodges, thereby signifying the historical and symbolic continuity with the two Johns of the Gospel. Finally, deistic obediences open their proceedings with the Bible opened to the Gospel of John, placed upon the so-called altar of obligations, where new brethren take their oaths upon initiation. In these lodges, the G.A.O.T.U. (Grand Architect of the Universe) is invoked at the opening of the works.
Jean-Luc Vidal
Addendum
In 2023, I consulted the various rituals available on the GODF’s website, and references to the “Lodges of Saint John” are now scarce, except in the Modern French Rite Restored for the examination of visiting brethren.
Excerpt:
● Worshipful Master (WM): Worshipful Past Master, whence do you come?
● Past Master (PM): From the Lodge of Saint John, Worshipful Master.
● WM: What is done in the Lodge of Saint John?
● PM: Temples are erected to Virtue, and dungeons are dug for Vice.
● WM: What do you bring from there?
● PM: Health, Prosperity, and Fraternal Welcome to all the Brethren!
● WM: What do you come here to do?
● PM: To conquer my passions, submit my will to my duties, and make further progress in Freemasonry.
● WM: Take your seat, Worshipful Past Master, my Brother, and be welcome in this workshop, which gratefully receives the benefit of your wisdom.
This can be found on page 23 of Oswald Wirth’s book, “Freemasonry Made Intelligible to Its Adepts – Part 1: The Apprentice”, which addresses ritualistic questions for visiting brethren.
Finally, in the catechism (or memento) of the Rectified Scottish Rite (RER), a Christian rite practiced by some GODF lodges, the two Saints John are also mentioned in the instructions given to new brethren.
Excerpt:
● What is the name of the Lodge?
The Lodge of Saint John, and all Lodges bear this name.
● Why?
To symbolically recall, with reference to John the Baptist, the tradition of the Rectified Scottish Regime.
● Why do Freemasons also celebrate the feast of Saint John the Evangelist?
Because he gathered the workers who were dispersed.
Jean-Luc Vidal
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